X-sports shows sélectionne depuis des années les sports les plus spectaculaires mais aussi les plus adaptés aux shows itinérants.
Autre paramètre important, les athlètes issus des différents sports doivent pouvoir cohabiter et travailler ensemble au sein d'une même prestation. En effet la notoriété de l'entreprise s'est en partie développée grâce à l'intensité, au dynamisme et à la mixité de ses prestations. X-sports shows a été précurseur dans ce domaine à la fin des années 2000.
Le VTT street trial proprement dit est né en Angleterre fin des années 1990. La discipline consiste à franchir des obstacles en milieu
urbain s’inspirant du VTT trial. La différence se fait dans l’approche et l’esthétique. Les street trialistes franchissent avec de la vitesse, ils
s’inspirent des figures venant du BMX street. Ils recherchent le « FLOW »
Rapidement des figures comme le back flip, les 360° et variantes, les tail whip et autres tyre tape sont repris par les riders.
Le sport sera porté en France par Yohan et Thomas Triboulat.
Fin des années 2000 ils seront les acteurs d’une série vidéo "Reason To Be" qui sera vues plusieurs centaines de milliers de fois sur les réseaux.
Un chiffre colossal pour l’époque. Ils développeront en partenariat avec la marque de vélo Ozonys les premiers vélos spécifiques.
Le sport explosera aux yeux du grand public en 2009 grâce à l’écossais Danny Macaskill et ses vidéos vues par des centaines de millions
de personnes à travers le monde. Le sport se démocratise.
La polyvalence des athlètes procure à la discipline un potentiel visuel exceptionnel. Franchir des obstacles, rouler en équilibre
sur des modules à plusieurs mètres de hauteur, rotations et enchainements de figures dans tous les endroits possibles, jump et drop de
plus de 4 mètres. Yohan Triboulat commence à développer en 2008 des modules et un show spécifique autour de son sport. L’histoire Freestyl’Air / X-Sports shows débute…
Le BMX est un sport cycliste extrême, technique, aérien et spectaculaire.
Ce sport est apparu aux États-Unis dans les années 1970, il arrive en France au début des années 1980 grâce à Alain Kuligowski, journaliste spécialisé en Motocross qui rentre d’un reportage aux États-Unis.
L’objectif de ce sport est de permettre aux jeunes adolescents peu fortunés de pratiquer à moindres frais le motocross tout-terrain de leurs aînés, grâce à des vélos munis de pneus à crampons. Jusqu’à la fin des années 80, le BMX c’était un seul vélo et une seule discipline : la race (course sur circuit fermé). Puis le BMX connait quelques variantes dans son utilisation (rampe, street, pipe, flat...) et c’est ainsi que l’on voit apparaître une nouvelle mode, celle du freestyle, qui consiste non plus à faire des courses sur des pistes en terre, mais à réaliser des figures et des acrobaties dans la rue.
La discipline connait un succés sans limite, elle devient par ailleurs Olympique en 2020 sur les Jeux de Tokyo. Photo, Romain Desvigne sur un show X-sports en 2018.
Le flat est une disciline du BMX qui consiste à réaliser des figures et des enchainements les plus spectaculaires et fluides possibles sur un sol exclusivement plat. Le plus souvent sur la roue arrière ou avant à l'aide de pegs. Le flat connait un développement important à l'heure actuelle, particulièrement en Asie (Japon).
Raphaël Chiquet (photo), champion du monde pro Flat en 2009 et champion FISE World Pro flat en 2018. Photo, Rapahaël sur un show X-sports en 2019.
Le dirt jump, plus communément appelé VTT freestyle est un jeune sport né à la fin des années 1990. Très inspiré du BMX pour les figures réalisées, la différence majeure est la taille des roues, qui sont en 26 pouces, contre 20 pour celles d’un BMX freestyle. Les premiers « dirteurs » sont des VTTistes qui vont s’adonner à lancer des 360 et des backflip au guidon de vélos peu adaptés à la réalisation de figures.
C’est pourquoi, rapidement les géométries évoluent, en abaissant le tube supérieur pour permettre aux pilotes d’avoir un maximum d’espace d’évolution, et pouvoir être mouvant autour du vélo dans les airs. La liste des périphériques va être simplifiée, en laissant une seule vitesse, une suspension avant entre 100 et 120 mm de débattement, un cadre rigide, et souvent un seul frein à l’arrièere.
Avec ces évolutions, ces vélos de freestyle vont conquérir de nouveaux terrains de jeu par leur polyvalence et ainsi va naitre le slopestyle, discipline phare mélangeant freeride et freestyle, sur des terrains souvent situés en montagne, avec de nouveaux modules.
Les premières compétitions voient le jour au début des années 2000. La plus prestigieuse, encore aujourd’hui est le Crankworx à Whistler, au Canada. La première édition remonte à 2004, et a été remportée par l’Américain Paul Basagoitia.
Les rotations de bases sont le backflip, rotation en arrière, et le 360, rotation latérale. Ensuite viennent d’autres figures comme le barspin, tour de guidon, ou encore le tailwhip, un tour du vélo. Le but étant ensuite de venir combiner toutes ces figures en un seul saut.
L’arrivée de moyens d’entrainement dans les années 2010 va énormément aider à l’évolution de la discipline, notamment avec les airbags, des coussins d’air géants servant à travailler des figures tout en sécurité.
Dans la même période se crée un championnat mondial le Freeride Mountain Bike Word Tour, regroupant tous les plus gros évènements slopestyle et dirtjump, avec les meilleurs athlètes mondiaux de la discipline. Ainsi un classement est établi chaque saison, au même titre que les World tour en ski ou encore en surf.
L’arrivée de ce tour mondial va démocratiser le sport et faire connaitre de nouveaux talents venus des quatre coins du globe.
Le rider le plus titré est pour l’instant le Canadien Brandon Semenuk.
Photo, Maxime Peythieu sur le Bike Festival en 2018.
